Révélations folles : Baïdy Amar agonise dans l’appartement, une fille lui soutire les…
Dans l’affaire du décès tragique de Baïdy Amar, fils du regretté milliardaire Ahmed Amar, de nouveaux éléments ont émergé, jetant une lumière crue sur les circonstances entourant sa mort.
Retrouvé sans vie il y a une semaine dans un appartement de l’immeuble Cristal, au 74 rue Amadou Assane Ndoye, les enquêteurs du commissariat du Plateau ont découvert des éléments troublants, selon les derniers rapports relayés par Libération dans son édition de ce lundi.
Le certificat de genre de mort établi indique que la cause du décès de la victime serait un « arrêt cardiorespiratoire probablement dû à une intoxication par excès de dose inhalée ». Des tests réalisés sur un échantillon de sang confirment la présence de drogue dans le corps de Baïdy Amar, comme l’ont rapporté les sources de Libération.
Le jour fatidique, des amis de la victime ont été identifiés sur les lieux du drame. Parmi eux se trouvaient sa compagne algérienne, M. Hadia, ainsi que Zakaria Fall, Juliette Nigliore et Abdoulaye Sarr. Tous ont été placés en détention préventive pour des chefs d’accusation comprenant l’homicide involontaire, la non-assistance à personne en danger, l’usage de drogue et la facilitation à cet usage.
Selon les investigations, Baïdy Amar et ses amis avaient quitté Saly pour se rendre à Dakar le même soir à bord d’une Rolls Royce noire, ultérieurement retrouvée dans le sous-sol de l’immeuble Cristal. À l’intérieur du véhicule, les enquêteurs ont découvert des traces de cocaïne et une bouteille d’alcool, renforçant les soupçons d’usage de substances illicites par le groupe. Des témoignages indiquent que Zakaria Fall aurait fourni la drogue à Baïdy Amar via Abdoulaye Sarr.
Les enquêteurs ont également mis au jour un scénario de pillage présumé. Une fille recherchée, basée à Mbour, aurait dépouillé Baïdy Amar de la somme importante de 17 millions de francs CFA. Des fonds retrouvés ultérieurement en possession de Malak Hadia Diari, alimentant les soupçons selon lesquels l’argent aurait été détourné du défunt, qui avait hérité d’une fortune substantielle après le décès de son père.