Accusé De Viols Par Sa Propre Fille, S. Ndoye Donne Sa Version

Diffamé, son nom traîné dans la boue. Mr S.Ndoye vit les pires moments de sa vie. Le septuagénaire est ‘’ sali’’ par sa propre fille. A sa surprise générale. Sa fille n’a pas hésité à le traîner en justice pour viol sur elle, sa sœur jumelle et sur ses nièces. Mr S Ndoye et son fils aîné ne sont pas restés les bras croisés face à ces accusations.
Mr S. Ndoye et son fils aîné par ailleurs père des petites filles en question sont venus à Seneweb pour démentir les faits relatés dans la presse. Le chef de famille a nié tout en bloc.
 Le fils aîné du chef de famille, M. Ndoye, a révélé d’abord, que c’est son père qui a porté plainte contre sa sœur qui faisait circuler cette rumeur. « Mon père a senti qu’on lui faisait la guerre. Mais il ne savait rien de ce qui se passait. Moi en ce moment, je lui en voulais à mort et l’idée de le tuer m’a même traversé l’esprit. C’est en venant m’installer à la maison et en observant bien les agissements des uns et des autres, que je me suis rendu compte que tout ce que disait ma sœur était faux. J’avais également amené mes filles chez le gynécologue qui a attesté qu’elles n’ont subi aucune agression sexuelle. Alors c’est en apprenant ces rumeurs que mon père a porté plainte contre Nd. B. Ndoye, ma sœur », raconte le fils aîné de la famille.   

« Ma mère ne cessait de nous monter contre notre père… »
Derrière ces accusations se cache la main de l’épouse du septuagénaire. C’est elle, selon les interlocuteurs, qui est à l’origine de cette ‘’histoire montée de toutes pièces’’ pour ternir l’image de son époux.  Au tribunal, elle avait confirmé les accusations de sa fille contre son père. D’après M. Ndoye, l’autre sœur jumelle aurait infirmé les propos de sa sœur selon laquelle, elle est également une victime de leur père. 
Les deux hommes de la famille Ndoye ont soutenu que l’épouse du chef de famille, S. Ndoye est l’instigatrice de toute cette histoire montée. « Je me rappelle qu’étant enfant, ma mère ne cessait de nous monter contre notre père. C’est en grandissant qu’on a compris son jeu », narre le fils aîné du couple Ndoye. 

Une famille disloquée sous fond de guerre fratricide
Quant aux raisons qui auraient poussé Nd. B. Ndoye et sa mère à tenir de tels propos, l’accusé donne sa langue au chat. « Bien que notre relation soit détériorée, au fil du temps, après plus d’une trentaine d’années, je me suis rapproché de ma femme pour qu’elle puisse m’expliquer les raisons de sa haine et de son mépris envers moi mais en vain. Aujourd’hui, ma famille est disloquée car certains de mes enfants ne m’adressent plus la parole. D’autres ne parlent plus à leur mère. Et, le pire, c’est comme s’ils se menaient une guerre entre frères et sœurs », regrette le chef de famille.  Une guerre fratricide fragilise la famille.   

Traité de « pervers sexuel »…par un média Même si cette situation est difficile à digérer, ce qui fait le plus mal à M. Ndoye, c’est d’avoir été traité de « pervers sexuel » par une certaine partie de la presse. « Cela m’a profondément blessé car les faits relatés par cet organe de presse étaient différents de ce qui s’était réellement passé au tribunal. Celui qui a rapporté les faits n’a pas été juste dans son traitement de l’information. Le journaliste, dans son article, m’a décrit comme un coupable alors que c’est moi qui ai porté plainte pour que mon nom et mon honneur soient lavés et que l’affaire soit portée à la connaissance de tous », a dénoncé le plaignant.   

Le délibéré 
Suite à sa plainte déposée le 18 octobre 2021 contre sa fille, Mr S. Ndoye se dit ne pas très satisfait du verdict. Le juge n’a pas retenu le dossier car selon lui, le délai de prescription (3 ans) est dépassé. « Lors du délibéré du 8 juin dernier, le juge m’a demandé si je voulais être dédommagé mais moi tout ce qui m’importe, c’est que mon nom soit lavé », fait savoir M. Ndoye qui a fini par divorcer d’avec sa femme, après 47ans de mariage, sur instruction de ses enfants « anéantis » par cette affaire.

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