HLM : Un Marchand Ambulant Tue À Coup De Ciseaux Son Fournisseur
Les éléments du commissariat des HLM ont été informés mercredi dernier d’un drame survenu le même jour en fin de matinée à HLM 4. Un commerçant nommé Sémou Niokhor Diouf a été tué d’un coup de ciseaux reçu dans la région du cœur. La victime s’est écroulée devant le domicile du meurtrier présumé, S. Sy, un marchand ambulant. Elle a succombé à ses blessures au cours de son évacuation par les sapeurs-pompiers.
Arrêté et placé en garde à vue, S. Sy a déclaré qu’il s’en est pris à Sémou Niokhor Diouf parce que ce dernier avait l’habitude, avec son petit frère, qui est son ami, de fumer du chanvre indien chez eux. Une version contestée par ce dernier ainsi que par une source de L’Observateur, qui relaye cette affaire dans son édition de ce lundi.
Dans sa déposition à la police, le frère de S. Sy a déclaré que la victime importe de Turquie des articles vestimentaires et des bouteilles de parfum qu’il lui remettait pour revente. Le jour des faits, Sémou Niokho Diouf était juste venu faire les comptes avec lui, dit-il.
La source de L’Observateur s’est montrée plus précise. Elle renseigne, d’après le journal, qu’il s’agit d’une relation d’affaire qui a mal tourné. Depuis son dernier retour de Turquie, il court derrière S. Sy pour recouvrer l’argent issu de la vente de produits qu’il lui avait fournis. Mercredi dernier, le commerçant était déterminé à rentrer dans ses fonds. C’est ainsi qu’il a débarqué chez son partenaire.
Ce dernier lui demande de sortir de leur maison, Sémou Niokhor Diouf refuse. S. Sy monte dans sa chambre et se présente avec une paire de ciseaux qu’il plante à son fournisseur dans la région du cœur après l’avoir une nouvelle fois sommé, en vain, de quitter les lieux.
Le suspect était-il sous l’emprise de la drogue ? L’enquête le déterminera peut-être. En tous cas, L’Observateur rapporte que la perquisition de sa chambre a permis aux enquêteurs de mettre la main sur des seringues et autres objets ayant servi manifestement à l’usage de substances illicites.