Kafountine – 1ère édition des journées culturelles de l’Association Abadji-To : Le cousinage à plaisanterie comme moyen de règlement du conflit

Un link entre la culture et le tourisme
Parrain de cet événement culturel, Philipe Ndiaga Ba, natif de Kafountine et Directeur national de la Promotion touristique au ministère du Tourisme et des transports aériens, parrain de ces journées culturelles, n’a pas manqué de saisir le link solide qui existe entre culture et tourisme. Ce dernier étant conscient que la promotion du tourisme doit être portée par toute la population dans tous les aspects de la vie, culture, sport, restauration, etc. «Aujourd’hui au Sénégal, nous avons l’offre balnéaire qu’on a toujours vendue et qu’on continuera à vendre, mais le pays doit se positionner sur la diversification de l’offre touristique», soutient-il. Toute chose qui doit, de l’avis du Directeur national de la Promotion touristique, passer par la culture qui constitue un élément essentiel qui doit permettre de matérialiser un tel dessein. Et pour Philipe Ndiaga Ba, tout un chacun peut visiter des pays de la sous-région et du Maghreb, etc. qui disposent de plages et qui, à ses yeux, sont des concurrents réels. Mais dit-il, la culture casamançaise n’existe, selon lui, qu’en Casamance. Il a, à cet effet, exhorté les acteurs à travailler ensemble pour créer un cadre de dialogue et d’échanges. Occasion pour Philipe Ndiaga Ba de magnifier l’organisation de cet événement culturel à l’actif d’Abadji-To. «Nous remarquons qu’il y a beaucoup de problèmes qui arrivent au niveau des tribunaux et qui pouvaient s’arrêter dans le quartier, dans le voisinage. Avec le cousinage à plaisanterie, cela permet, dès qu’il y a l’intervention d’un cousin, même si on est sur le point de porter plainte, on accepte la médiation parce qu’il y a le cousinage à plaisanterie», souligne Philipe Ndiaga Ba. Qui en veut pour preuve la présence de nombreux sérères à la tête de beaucoup de services administratifs au niveau de Ziguinchor. A la faveur du cousinage entre Aguène et Diambogne, «cela a permis aux sérères de participer activement à la recherche de la paix en Casamance», argue-t-il. Et c’est pourquoi ce dernier a, de nouveau, exhorté l’Association Abadji-To à œuvrer pour que la paix revienne en Casamance.

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