Kaolack – prévisions relatives a la production du maïs au Sénégal : l’Imaïs veut passer de 570 mille à 1 million de tonnes

La visite effectuée par la délégation de l’Interprofession du maïs (Imaïs) dans les périmètres champêtres du pays, notamment dans les régions Est, Sud et Centre du Sénégal augure des lendemains meilleurs pour ce qui concerne la production attendue cette année.

Même si, pour cette prochaine saison de récolte, les prévisions annoncent une production de plus des 570.000 tonnes obtenues pendant les précédentes années, les producteurs de maïs sont sur le point de booster cette tendance, pour obtenir 1 million de tonnes en 2023. Et pour y arriver, les producteurs de maïs invitent l’Etat à instaurer les mesures d’accompagnement. Autrement dit, à mettre à leur disposition des semences de qualité, des intrants, mais surtout accroître l’assiette foncière sur tout le territoire national. C’est en effet une volonté qui a été manifestée dans le village de Boubou Dème, situé dans la commune de Darou Salam, département de Nioro, où la délégation conduite par le président de l’Imaïs, Pape Banda Dièye, a annoncé, en termes de récolte sur le plan national, tabler sur 5 à 6 tonnes à l’hectare de maïs hybride et 2 à 3 tonnes en maïs ordinaire.

Des performances qui, selon la présidente de l’Imaïs, Niouma Diaïté, ont été obtenues grâce à l’État qui a mis à disposition des producteurs un lot de 7500 tonnes d’engrais et d’urée et plus de 1000 tonnes de semences. Ce qui, du coup, a permis l’aménagement d’une superficie de 1240 ha pour l’exploitation du maïs hybride et d’autres centaines voire un millier d’hectares pour la culture du maïs ordinaire. Pour la Direction de l’Interprofession du maïs, ces efforts aident à contribuer de manière significative à la souveraineté alimentaire dans notre pays. Car, au-delà même de la mission d’appuyer le processus d’autosuffisance alimentaire dans les millions de famille, la filière est aussi une plaque tournante dans la constitution des aliments du bétail et des volailles.

Ainsi, au-delà de l’aspect rendement, de celui du suivi de l’utilisation des semences et intrants, mais surtout de la définition des prévisions de cette prochaine campagne agricole, la visite dans les différents périmètres du pays a également été prétexte pour voir avec les producteurs les contours de la contractualisation avec les partenaires de l’Imaïs. Aussi, dans ce même plan d’actions prioritaires, l’organisation tripartite a saisi l’occasion pour mettre en place une base de données exclusive aux bénéficiaires des intrants agricole.

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