Les premiers mots de Yarga Sy après sa libération

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Yarga Sy a bénéficié d’une liberté provisoire, hier à l’instar de beaucoup d‘autres détenus dits politiques. Poursuivi pour tentative d’assassinat, aspersion d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne, l’agent de sécurité aéroportuaire rend grâce à Dieu mais continue à clamer son innocence. Le jeune patriote réaffirme à cette occasion son engagement sur la scène politique.

« Nous rendons grâce à Dieu d’abord en tant que musulman. C’est le destin. Ce sont des événements préétablis auxquels on ne peut pas échapper. Donc Dieu avait dit qu’à tel moment, à tel jour, Yarga sera arrêté et emprisonné », dit-il.

Cependant, sur les ondes d’iRadio, il fustige les circonstances de son arrestation.

« Nous déplorons les circonstances de mon interpellation parce qu’explique-t-il un honnête citoyen qui travaille, qui a une famille, qui est régulièrement domicilié, qui a toutes les garanties de représentativité, on l’incarcère en prison pendant 11 mois pour ouvrir une enquête judiciaire.  Même si on est dans un État de droit, l’État a le pouvoir de mener des enquêtes sur n’importe qui parce que nul n’est au-dessus de la loi. Ça, nous n’en disconvenons pas. 

Néanmoins, quand vous avez des soupçons sur une personne et que vous voulez mener des enquêtes sur elle tout en sachant qu’elle présente les garanties de représentativité.  Mais qu’on lui donne la liberté provisoire en attendant de résoudre l’affaire.  (…) Mais qu’on ne lui gâche pas son travail, qu’on ne lui sépare pas de sa famille », se désole Yarga Sy.

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