Présidentielle 2024 : Abdoulaye Makhtar Diop se félicite de la décision du Conseil constitutionnel
Abdoulaye Makhtar Diop s’est félicité ce jeudi de la décision du Conseil constitutionnel de tenir le scrutin avant la fin du mandat présidentiel en cours. Selon lui, les sept sages méritent leur titre parce qu’ils n’ont dit que le droit. Il a également salué le Président Macky Sall d’avoir accepté de tenir le scrutin avant le 2 avril.
« J’ai salué le courage, la lucidité et la sagesse du Conseil constitutionnel qui est allé au-delà du périmètre formel de ses compétences pour chercher et trouver la solution en participant à la production du droit au Sénégal en s’octroyant la liberté de régulateur pour obliger le régulateur à fixer une date avant le terme normal constitutionnel de son mandat fixé au 2 avril. Date fatidique au-delà de laquelle le Sénégal sans élection allait vers l’impasse juridictionnelle et politique », a déclaré Abdoulaye Makhtar Diop, le Grand Serigne de Dakar lors d’une conférence de presse.
Qui ajoute : « C’est heureux que nos 7 sages aient porté le manteau qui les qualifie. Aujourd’hui plus que par le passé, ils méritent d’être appelés SAGES parce qu’ils ont rendu au Sénégal sa fierté dernier bastion de la démocratie en Afrique de l’Ouest ».
Le chef supérieur de la collectivité Lebou a également salué la « sagesse du Président Macky Sall d’avoir accepté la décision du Conseil constitutionnel alors que lui en tant que chef d’Etat avait sollicité cette institution pour des avis. Et le Conseil constitutionnel a classé l’avis et rendu des décisions ».
D’après Abdoulaye Makhtar Diop, « tout ce qui n’est pas institution ou structure administrative ne peut servir de base de référence à une décision ». Selon lui, le « dialogue national est un moyen ad hoc de discussion. Il n’est ni institution ni structure administrative. »
Selon l’ancien parlementaire, le Conseil a également interprété de manière judicieuse et opportune la disposition constitutionnelle visant la suppléance du président de la République en cas de vacance du pouvoir. D’après lui, les « termes intérim et transition n’existent pas dans notre lexique ». A l’en croire, le « Conseil constitutionnel fait œuvre utile ».
« Le Président (Macky Sall) pour les semaines qui lui reste doit travailler à la pacification, mais en parlant aux principaux concernés à savoir les candidats retenus par le Conseil constitutionnel », a dit le Grand Serigne de Dakar.