Saint-Louis: Il couche avec la femme mariée et menace de divulguer ses vidéos obscènes

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I. Niang, un pêcheur habitant le populeux quartier de Gueth Ndar de Saint-Louis, a été reconnu coupable d’atteinte à la vie privée d’autrui, détention et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Il a usé de méthodes odieuses, menaçant de diffuser des vidéos obscènes pour contraindre ses victimes à des relations sexuelles. Le tribunal de grande instance de Saint-Louis l’a condamné à trois ans de prison ferme.
Tout a commencé à Guet Ndar, où I. Niang et F. Dièye, tous deux travaillant dans le secteur de la pêche, ont développé une amitié au fil des années. Malgré le statut de femme mariée de F. Dièye, Niang a persisté à instaurer une relation plus intime. Lorsqu’elle a refusé ses avances, il a utilisé des vidéos obscènes qu’elle avait partagées avec son ex-petit ami, pour la faire céder.
 I. Niang a fait croire à F. Dièye que ces vidéos compromettantes étaient entre les mains de son ex-petit ami P. Sarr, vivant en Espagne. En réalité, Niang et Sarr étaient complices. 
Face à la menace de diffusion des vidéos, la dame F. Dièye a cédé à ses avances sexuelles pour éviter le scandale.
 Poursuivant son chantage, I. Niang a continué à solliciter des relations sexuelles en échange de la non-diffusion des vidéos compromettantes. Et malgré les promesses de supprimer les vidéos, il persistait dans ses avances, plongeant F. Dièye piégée dans un cercle vicieux.
 Désespérée et se sentant souillée, la dame F. Dièye s’est confiée à une connaissance, qui l’a mise en relation avec un policier. Suivant les instructions de la police, elle a accepté une ultime invitation d’Idrissa Niang pour une rencontre intime. Les limiers ont alors pu intervenir et arrêter le pêcheur, lors de cette confrontation.
A l’audience I. Niang a reconnu les faits qui lui sont reprochés, prétendant que ses relations sexuelles avec F. Dièye étaient consensuelles et antérieures à cette affaire. 
Cependant, la dame a affirmé avoir cédé sous sa pression. De plus, il a admis détenir des vidéos compromettantes de deux autres femmes qu’il faisait également chanter. 
Dans sa délibération, le tribunal a finalement condamné I. Niang à trois ans de prison ferme.

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